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Le combat des femmes en Iran pour la liberté

Les Iraniens connaissent un véritable chamboulement.

Le contexte

En septembre 2022, une jeune étudiante et militante âgée de 22 ans est décédée car ses cheveux dépassaient de son voile. Depuis, un mouvement colossal a été mis en place sur les réseaux sociaux. Mais à l’annonce des récentes actualités, on réalise que rien ne change, rien n’avance. En effet, une jeune femme de 19 ans s’est suicidée en détention aux alentour du 10 novembre 2022. Les conditions de détentions sont injustifiées, extrêmement barbares et contraires à la déclaration de l’homme et du citoyen. Des jeunes femmes sont tabassées, torturées et violées.

Un combat pour faire entendre sa voix

Tout a commencé lorsque les Iraniennes se sont opposées au port du voile. Elles ont fait entendre leur voix, désirant s’affranchir de la soumission imposée dans le pays. Depuis de nombreuses semaines, ces femmes sont au front, se battant pour leur liberté. Elles vont jusqu’à se couper les cheveux, symbole très important dans la culture iranienne.

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Le 16 septembre 2022, Mahsa Amini est décédée brutalement, tout simplement car ses cheveux dépassaient de son voile. Sa mort à d’abord été attribué a des brutalités policières après avoir passé trois jours dans le coma. Ce décès a créé une révolte à travers tout le pays. Les femmes se coupent ou se brûlent les cheveux en signe de protestation. Ce problème n’est pas nouveau, il remonte à 1979, et en 2022 rien n’a changé, bien au contraire.

Les manifestations continuent en Iran malgré la menace. Des témoignages de violences sexuelles émergent, et laissent entrevoir le pire. Les forces de l’ordre agressent sexuellement et violent les personnes qui participent aux mobilisations contre le régime et s’expriment sur les réseaux sociaux. Les manifestantes sont violemment arrêtées, torturées durant leur détention et violées. En effet, Yalda Aghafazl, une artiste iranienne de 19 ans, s’est suicidée en raison des tortures subies et de viol au sein de la détention. Elle avait passé 11 jours dans la prison pour femmes de Qarchak, réputée pour ses conditions de détention inhumaines.

Un combat qui n’est pas près de s’arrêter…

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L’organisme Iran Human Rights a recensé à ce jour 326 décès, dont 43 enfants. Par ailleurs, deux militantes lesbiennes ont été condamnées en septembre à mort. La cause ? Leur engagement pour la cause féministe et leur sexualité. Les violences physiques, morales, sexuelles et les meurtres sont des moyens pour les oppresseurs de menacer le peuple iranien afin qu’il reste dans le silence.

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