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L’abandon estival des animaux de compagnie #2

On vous parle de l’abandon estival des animaux de compagnie, de ses causes, mais aussi de ses conséquences.

Retrouvez le début de cet article sur l’abandon sur le blog du Mouvement !

Des lois

Malgré la mise en place en 2020 d’un plan de lutte contre les abandons estivaux, peu de procédures judiciaires aboutissent. Pourtant, les peines maximales pour l’abandon et la maltraitance des animaux ont été renforcées. Auparavant, elles étaient de 2 ans de prison et 30 000 euros d’amende.

abandon

Maintenant, elles sont de 3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende. Si des circonstances aggravantes sont présentes, les autorités peuvent porter la sanction à 4 ans de prison et 60 000 euros d’amende. Par exemple, lorsqu’un individu abandonne l’animal dans des conditions mettant sa vie en danger immédiat ou imminent. En cas de décès de l’animal, le propriétaire risque une amende pouvant aller jusqu’à 75 000 euros et une peine de prison de cinq ans.

Parmi les réformes adoptées, à partir de 2024, les animaleries françaises n’auront plus le droit de vendre de chiots ou de chatons, ni de mettre des animaux en vitrine.

À ce jour, l’un des gros enjeux reste la vente d’animaux de compagnie en ligne. En effet, selon Anissa Putois, « la vente en ligne représente 80 % des ventes d’animaux en France et ne bénéficie pas de contrôles adaptés pour garantir la sécurité et la santé des animaux vendus ». Cette dernière souhaite voir notamment Le Bon Coin cesser l’autorisation de vente d’animaux via sa plateforme.

Malheureusement, ces mesures et lois ne sont pas suffisantes pour diminuer ne serait-ce qu’un minimum l’abandon estival des animaux de compagnie. Malgré qu’ils soient reconnus comme des “êtres vivants doués de sensibilité”, leur considération auprès de certains individus n’a pas changé. Ainsi, faut-il durcir les lois et les peines encourues ? Ou au contraire mettre l’accent sur la sensibilisation et l’aspect psychologique humain et animal d’un tel acte ?