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Art et culture

L’exploitation animale dans le cinéma

On vous montre la réalité sur les conditions de vie et de mort des animaux victimes de l’exploitation animale dans le cinéma.

L’exploitation animale dans le cinéma est un sujet qui suscite beaucoup de débat. Tandis que certains défendent l’utilisation d’animaux pour les besoins des films, d’autres dénoncent que cela est inhumain et dangereux pour les animaux.

Qu’entend-on par exploitation animale ?

Il y a eu de nombreux cas d’exploitation animale dans l’histoire du cinéma. Les cascades dangereuses, scènes de combat ou encore de poursuite nécessitaient des animaux.

image d'une dresseuse d'oiseau

Le dressage de ces animaux repose sur des méthodes employant la punition, sur une relation de domination et d’autorité.

Un grand nombre d’organisations de dressage et de location d’animaux pour l’audiovisuel ne respectent pas le bien-être animal.

En 2016, le rapport PETA dénonce les conditions de détention des animaux notamment utilisés pour les films Harry Potter, Game Of Thrones, Pirates des caraïbes ou Very bad trip. Ces conditions peuvent entraîner des souffrances physiques et psychologiques, allant parfois jusqu’à la mort.

Un cas très célèbre, celui d’un des dauphins dressés pour la série télé Flipper dans les années 60. La dépression de l’animal l’a mené à ce qu’il semble être un suicide dans son bassin, dans les bras de son dresseur en 1970. Le dresseur a ensuite changé d’opinion sur l’industrie menant à la captivité des dauphins.

Le cas de Pierre Cadéac

Il y a maintenant quelques mois, l’association ParisAnimauxZoopolis a mis en lumière les techniques de Pierre Cadéac , le dresseur animalier le plus reconnu du cinéma français.

L’association PAZ a ainsi dénoncé ses pratiques et a porté plainte contre le dresseur pour actes de cruauté et sévices graves sur ses animaux. Effectivement, plusieurs individus ayant travaillé aux côtés du dresseur dénoncent ses méthodes de dressage basées sur la faim et la violence. Ils décrivent notamment des scènes dans lesquelles il assénait de coups de poings les animaux jusqu’au sang ou jusqu’à leur évanouissement.

Ces pratiques sont malheureusement courantes et normalisées dans le milieu, autant en France qu’à l’étranger.

Quelles solutions ?

Des règles et des lois existent pour protéger les animaux utilisés dans les films. Il reste cependant difficile de les faire respecter et de garantir le bien-être animal.

Des organisations telles que l’American Humane Association peuvent émettre des certifications. Par exemple, No animals were harmed indique que les films ont été produits de manière éthique. De plus, depuis 1995, en France, 30 Millions d’Amis a mis en place un visa certifiant que les animaux acteurs mis en scène n’ont subi aucune maltraitance.

De plus en plus de cinéastes et de producteurs choisissent de ne pas utiliser d’animaux dans leurs films. Ils recourent ainsi à des technologies de synthèse pour créer des animaux virtuels. Il est aussi possible d’user de doublures animales pour les scènes dangereuses. Cela permet de créer des scènes réalistes tout en évitant l’exploitation animale. Par exemple, le film Le roi lion sorti en 2019 a été entièrement réalisé à partir d’images de synthèse. Cette pratique est malheureusement très coûteuse, le budget de ce film avoisinant les 250 millions de dollars.

lion exploitation animale dans le cinéma

Les consommateurs, de leur côté, peuvent faire preuve de leur engagement en boycottant les films qui utilisent des animaux maltraités.

Il est aujourd’hui très important de continuer à sensibiliser les gens sur les dangers de l’exploitation animale dans le cinéma. Il s’agit maintenant de promouvoir des alternatives éthiques pour les scènes impliquant des animaux.

Sources : plumculture.fr │ instagram.fr │ petafrance.com │ youtube.com │ radiofrance.fr

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