Conflit arméno-azéri : on vous explique
Aujourd’hui, alors que le conflit arméno-azéri continue de faire pleuvoir des balles et de détruire des vies, de nouveaux actes de barbarie ont été exécutés avec une monstruosité qui pourrait heurter les plus sensibles. Plus qu’une simple querelle, ce conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan ne date pas d’aujourd’hui et chaque jour le nombre de décès ne cesse de s’accroître.
Débutant dans les années 1980 et prenant une véritable ampleur médiatique en 2020, cette guerre entre les azéris et les arméniens n’est pas inconnue du grand public et continue pourtant de se faire volontairement ignorer. C’est en mai 2021 que l’on voit apparaître de nouvelles tensions entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan au sein des régions de Syunik et de Gegharkunik. L’Azerbaïdjan se verra accusé par l’Arménie dans le cadre d’une violation de territoire après que des azéris se soient introduits sur le territoire arménien dans l’objectif de conquérir de nouvelles terres. La région de Haut-Karabakh sera à l’origine de ce nouveau conflit.
Récidive en septembre 2022
En ce mois de septembre 2022, alors que la tension entre les deux pays est toujours bien présente et que 135 militaires décédés sont à recenser lors de la semaine du 15 septembre, des atrocités ont été commises sur deux soldates arméniennes provoquant un véritable crime de guerre. En effet, alors que l’attaque fait rage à la frontière de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan, des soldats azéris ont réussi à capturer deux femmes, Anush Apetyan et Irina Gasparyan, toutes deux mères de famille et engagées dans l’armée arménienne.
Par ces tristes disparitions, nous apprenons que la mort de ces deux femmes n’a pas été sans douleur. S’amusant à partager ce spectacle particulièrement barbare, les soldats azéris ont créé et partagé sur une chaîne Télégram plusieurs vidéos sur lesquelles ont pouvait les voir démembrer et faire subir de nombreux actes de torture sur des soldats arméniens dont Anush Apetyan.
Capturée près de Jermuk, Anush Apetyan a été démembrée, torturée et violée avant que sa vie ne s’éteigne à la suite de toute cette souffrance.
La suspicion et la supposition que Irina Gasparyan ait subi un sort similaire ne sont pas mises de côté après que celle-ci ait été tuée dès les premières heures de l’attaque du 13 septembre.
Un crime de guerre qui n’est pas passé inaperçu
Après que les différentes informations ont été diffusées sur les actes commis, Edvard Asryan, chef d’Etat Major des forces armées arméniennes à pris la parole auprès des nombreux ambassadeurs liés à l’Arménie sur la gravité de ces atrocités.
“Les soldats azéris ont coupé le doigt d’une soldate arménienne, l’ont mis dans sa bouche avant d’écrire “YASHMA” dessus. Ses jambes ont elles aussi, été coupées pour le pur amusement des soldats”, a-t-il indiqué auprès des ambassadeurs. “C’est une violation flagrante du droit international humanitaire”.
Pour appuyer ses différents propos, le chef d’Etat-Major Edvard Asryan a déclaré qu’il possédait les vidéos diffusant ses actes barbares mais que toutefois, les images étaient d’une telle violence que la plupart ne sauraient regarder une telle monstruosité.
Aujourd’hui, alors que le conflit continue de battre son plein, de nombreux décès sont à déplorer chaque jour, soldats comme civils. Malgré la médiation de la Russie qui avait annoncé une trêve, les affrontements n’ont pas su s’arrêter, continuant de fragiliser le long processus de paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Il est donc clair que les deux camps rivaux ne sont pas encore prêts à entendre une réconciliation malgré des possibilités d’accords diplomatiques et malgré la gravité des actes commis.
Sources : tv5monde.com / atlantico.fr / wikipedia.org