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Pourquoi limiter sa consommation de viande ?

Limiter sa consommation de viande, c’est bien ! On t’explique les bienfaits de cette décision !

Que ce soit pour des raisons financières, par simple curiosité ou envie de mieux consommer, nous nous sommes tous déjà demandé : “Et si je limitais ma consommation de viande ?”. Mais serait-ce réellement bénéfique ? On t’explique !

consommation de viande

Le fait de limiter notre consommation de viande quotidiennement permettrait d’éviter des conséquences irréversibles sur notre santé et notre environnement. Tout cela en militant contre la maltraitance animale. Il existe aujourd’hui de nombreuses alternatives à la protéine animale. Cela rend ce mode de consommation accessible à tous et toutes.

Impact sur notre santé

Depuis des millions d’années, la viande occupe une place importante dans nos assiettes. Aujourd’hui, la consommation occidentale de viande s’est quelque peu affaiblie (à l’exception de la viande de poulet). À l’inverse, la consommation mondiale ne cesse d’augmenter. En France, on estime entre un quart et un tiers la part de la population flexitarienne (manger de la viande occasionnellement).

Selon l’Organisation mondiale de la santé et l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, il faudrait consommer au maximum 500 grammes de viande rouge par personne et par semaine. Cette dernière étant considérée comme probablement cancérigène. La charcuterie, quant à elle, s’est avérée cancérogène. Sa consommation ne doit pas excéder les 150 grammes par personne et par semaine.

Ces recommandations pointent en priorité les risques de cancer colorectal. Ils touchent chaque année quarante-deux mille personnes et provoquent le décès de dix-sept mille cinq cents d’entre eux, selon l’Institut national du cancer. Limiter notre consommation de viande réduirait ainsi les risques de cancer.

Impact sur l’environnement

Nous ne sommes pas sans savoir que l’Homme est dévastateur pour son environnement ! Et pour cause : l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture a informé que l’élevage est à l’origine de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre globales. L’élevage est aussi responsable de la moitié des émissions de protoxyde d’azote et de méthane générales. Leur capacité de réchauffement est de 25 à 300 fois supérieure à celle du CO2. La limitation de notre consommation de viande se révèle indispensable pour permettre des élevages réduits et moins nombreux. Cela aiderait ainsi grandement à réduire notre empreinte carbone.

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L’eau venant de plus en plus à manquer, n’oublions pas qu’un kilo de bœuf nécessite 15 500 litres d’eau pour l’irrigation des céréales et du fourrage. Un kilo de porc en demande 4 900 litres et un kilo de poulet en requiert 1 300 litres. Quant au blé, aux pommes, aux tomates et aux carottes, ils nécessitent à eux tous 2 315 litres d’eau. Cela représente moins de deux fois par rapport au poulet, et ce, pour le double de marchandise. Le rejet des pesticides et engrais riches en nitrates et phosphore contenus dans le fumier ainsi que dans le lisier polluent les océans et rivières chaque jour.

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L’élevage a aussi une forte responsabilité concernant la déforestation. En effet, 70 % des terres agricoles sont utilisées à la production de blé, de maïs ainsi que de soja OGM exclusivement pour nourrir les animaux. Un kilo de viande demande entre 7 et 12 hectares de céréales. La production de viande étant en pleine expansion, ce sont alors des millions d’hectares qui sont supprimés chaque année pour satisfaire la demande mondiale.

La question de la maltraitance animale

Dans le monde, plus de 2 000 animaux par seconde sont tués (soit plus de 80 milliards chaque année) afin de nous fournir en viande. Mangerions-nous autant de viande si notre animal de compagnie se trouvait à la place du poulet, du porc ou du bœuf ? Ce problème de spécisme désigne “la discrimination de traitement en fonction de l’espèce”. C’est-à-dire que nous nous approprions le pouvoir de donner plus ou moins de valeur à la vie d’un animal en fonction de notre affinité avec lui.

De plus, les conditions de vie comme de mort des animaux sont cruelles, voire inhumaines. En 2015, 83 % des 800 millions de poulets étaient élevés sans lumière du jour et 95 % des 25 millions de cochons qui étaient élevés sur caillebotis. Cela pousse les flexitariens (limiter au maximum sa consommation de viande et de poisson), végétariens (supprimer la viande et le poisson de son alimentation) et végans (éliminer tout aliment issu de l’exploitation animale) à adopter ce genre de régime alimentaire. Malgré le fait que, d’un point de vue santé et nutritionnel, la viande blanche ne présente à priori aucuns risques, les conditions déplorables des élevages intensifs n’en sont pas moins un argument solide à une limitation de notre consommation de viande.

Conclusion

Pendant que vous lisiez cet article, plus de 600 000 animaux ont été tués afin de remplir nos assiettes. Nous pouvons faire le choix de réduire notre consommation de viande ! Pour ce faire, il suffit d’adopter un des régimes alimentaires cités plus tôt, tout en prenant des compléments alimentaires à base de vitamine B12. La nature regorge de sources de protéines végétales telles que les graines de chia, les légumineuses, les oléagineux, le quinoa, la levure de bière, le soja et bien d’autres encore. On pourrait d’ailleurs envisager une limitation de notre consommation de poisson. Lui non plus n’est pas indispensable à notre bonne santé, bien au contraire… Alors, qu’attendez-vous pour faire partie de cette aventure ?

Sources : lemonde.fr │ fondation-droit-animal.org │ planetoscope.com

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