Retrouvez le début de cet article à propos du summer body sur Le Mouvement !
Des dangers sur la santé mentale
Les répercussions sur la santé mentale des jeunes, filles en grande majorité, sont par ailleurs non négligeables et il est important de les souligner.
Comme dit précédemment, le cerveau des jeunes n’est pas mature et est encore en développement. Ces mêmes jeunes sont tout simplement submergés de stimuli pluri-quotidiennement leur disant qu’il faut être mince, svelte et tonique pour être beau et apprécié des autres. Imaginez l’impact psychologique négatif. Il peut en résulter un état de dissonance cognitive, dans lequel la personne se retrouve en contraction avec ses propres pensées : « Je me trouve jolie, mais tout le monde me dit que je serai mieux avec quelques kilos de moins ». L’estime de soi peut se trouver fortement impacté.
Il se met alors en place des comportements pour perdre du poids et avoir son summer body. Mais ces comportements ne sont pas anodins et peuvent conduire à des troubles mentaux graves, comme des troubles du comportement alimentaire, et notamment l’anorexie mentale.
Avoir un corps parfait pour l’été peut également devenir une obsession pour ces personnes, qui vont s’éloigner de leurs proches. Cet isolement social peut ainsi avoir des graves conséquences sur le plan psychologique.
Conclusion
Le summer body n’est pas un nouveau phénomène. Il est cependant toujours plus important, particulièrement dans nos sociétés qui vouent un culte à la minceur. De plus en plus d’offres, légales ou non, saines ou non, apparaissent sur le marché pour permettre aux femmes d’atteindre cet objectif. Malgré ça, la balance risques/bénéfices penche plus du mauvais côté et les conséquences peuvent être désastreuses.
En réponse à ce culte de la minceur et aux pressions mises sur les corps, un phénomène Body Positive a été créé aux États-Unis dans les années 1990. Il permet aux personnes en situation de surpoids et d’obésité de se sentir représentés. Cela permet ainsi de montrer que tous les corps sont beaux, qu’on fasse un 34 ou un 56.
Sources : laculotteparisienne.com │ www.toute-la-franchise.com