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Les femmes face au cyber-harcèlement : une réalité encore trop présente

Le cyber-harcèlement, nouveau fléau de la numérisation de la société…

Aujourd’hui, le cyber-harcèlement est devenu un phénomène courant au sein de notre société, là où l’utilisation d’Internet et des réseaux sociaux est devenue omniprésente. Le cyber-harcèlement peut prendre de nombreuses formes comme les menaces, les insultes, les propos discriminatoires ou les harcèlements sexuels. En 2020, une étude a révélé que près de 60 % des jeunes femmes âgées de 15 à 25 ans ont été victimes de cyber-harcèlement. La violence sexuelle en ligne touche 39 % d’entre elles. La triste réalité est que, de nos jours, une grande majorité de la population fait face au cyber-harcèlement à un moment où un autre de sa vie.

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Malheureusement, les femmes sont la cible principale de ces formes de harcèlement en ligne. En effet, en raison de stéréotypes culturels qui les dépeignent comme des cibles faciles et vulnérables, les femmes sont particulièrement visées par ce type de comportement.

Les conséquences du cyber-harcèlement peuvent laisser des séquelles psychologiques et physiques. Il peut engendrer des problèmes comme l’insomnie, ou encore, la dépression.

Les répercussions du cyber-harcèlement peuvent être graves pour celles qui en sont victimes. Généralement, on relève chez ces dernières des symptômes liés à la dépression, une perte de confiance en soi notable et des troubles de l’anxiété, dont l’anxiété sociale, liée à la peur de sortir de chez elles. Le cyber-harcèlement peut également avoir des conséquences professionnelles et sociales. Cette violence numérique peut par exemple empêcher les femmes de participer pleinement à la vie en ligne ou limiter leur capacité à communiquer avec les autres.

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Sensibiliser au cyber-harcèlement

Pour lutter contre le cyber-harcèlement sexiste et sexuel, il est donc important que les femmes sachent qu’elles ne sont pas seules face à cette situation. Il faut aussi qu’elles sachent qu’il existe des moyens de se protéger contre le cyber-harcèlement. On conseille majoritairement aux victimes de bloquer les comptes des harceleurs, de signaler tout comportement inapproprié aux réseaux sociaux et aux autorités compétentes, et de se tourner vers des organisations de soutien pour obtenir de l’aide. Cependant, est-ce que ces quelques gestes sont suffisants pour lutter contre le cyber-harcèlement ?

Il est par ailleurs nécessaire de sensibiliser les personnes à cette question et de promouvoir une culture du respect en ligne. Les campagnes de sensibilisation et les initiatives visant à promouvoir une utilisation responsable d’Internet peuvent aider à réduire le nombre de cas de cyber-harcèlement. Ainsi, cela peut créer un environnement en ligne plus sûr pour tous, en particulier pour les femmes.

Des solutions mises en place, mais à quel prix ?

Pour lutter contre ce phénomène, Billy et Amine, deux streamers de la plateforme Twitch, ont annoncé, fin 2022, la mise en place d’un outil portant le nom de “Place de la paix”. Ce projet a pour objectif de surveiller le fil des discussions des internautes présents sur les Lives. Leurs propos seront bannis s’ils sont déplacés. En effet, après que plusieurs streameuses ont subi des propos misogynes, sexistes et sexuels, ces dernières ont alerté sur l’ampleur de ce cyber-harcèlement et des dégâts psychologiques en conséquence. Bien que créée à la base pour contrer ce genre de comportement, la Place de la paix a aussi pour objectif de lutter contre les discriminations physiques et les commentaires racistes.

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De plus, il existe aujourd’hui de nombreuses associations et systèmes dédiés à la lutte contre le cyber-harcèlement. Ils sont disponibles pour apporter l’aide nécessaire aux victimes. Si vous êtes victime ou que l’un de vos proches subit du cyber-harcèlement, vous pouvez contacter le 3018 du lundi au samedi de 9 h à 20 h (appel et service gratuits). Toute personne confrontée à des situations de cyberharcèlement ou de violences numériques peut contacter cette ligne nationale d’écoute et de conseil anonyme.

En 2023, il est crucial de continuer à travailler pour briser les stéréotypes culturels. Ceux-ci rendent les femmes plus vulnérables au cyber-harcèlement. Bien que cet article traite majoritairement de la gent féminine, chaque victime mérite le droit d’être écoutée et d’obtenir de l’aide, sans distinction d’âge et de sexe. Cela aura pour objectif de construire une société dans laquelle chacun peut vivre en toute sécurité et sans crainte de violence en ligne.

Sources : placedelapaix.fr │ cybermalveillance.gouv.fr │ marieclaire.fr │ forbes.fr

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