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Le lexique de la santé mentale

Tu souhaites consulter par rapport à ta santé mentale, mais tu ne sais pas vers quel spécialiste te tourner ? On t’éclaire sur ce sujet tabou !

Psychiatre, psychologue, psychothérapeute, praticien… Quel professionnel aller voir lorsque sa santé mentale flanche ? En effet, difficile de s’y retrouver alors que la santé mentale se retrouve au centre des préoccupations des professionnels de santé. Nous faisons un point sur les différents professionnels de santé mentale pour t’aider à t’y retrouver !

Quel professionnel pour quels maux ?

Les professionnels règlementés

Le psychiatre est un docteur, avec titre de doctorat, spécialisé dans la maladie mentale. Il sera donc le seul à pouvoir vous prescrire un traitement.

Un psychologue est un spécialiste de la santé mentale. Son titre est réglementé. Il a un cursus bien spécifique pour avoir le droit d’exercer avec ce titre (minimum bac +5). Il peut être remboursé sous certaines conditions depuis la crise sanitaire. La profession est reconnue par la Haute Autorité de la Santé et les psychologues sont enregistrés sous un numéro professionnel (ADELI). Néanmoins, il n’est pas médecin, ne peut rien prescrire.

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Le titre de psychothérapeute est réglementé depuis 2010. Il est nécessaire de suivre une formation en Master 2 de psychologie ou psychanalyse, ainsi qu’une formation complémentaire en psychopathologie suivie d’un stage.

Un art thérapeute est un titre certifié si l’école de l’étudiant est reconnue et inscrite au registre RNCP. Puisqu’en effet, certaines universités proposent le titre de « praticien en art thérapie ». Cette technique vise à remobiliser les capacités créatrices de la personne. L’art thérapie est reconnue par la Haute Autorité de Santé.

À lire aussi : L’art thérapie ou quand l’art répare les âmes…

Les professionnels non règlementés

Pour être psychanalyste, le professionnel doit faire une analyse de sa personne avec un pair. Il sort d’une école de psychanalyse même si ce n’est pas obligatoire. Ce titre n’est pas homologué. De plus, aucune réglementation en France n’existe pour encadrer la pratique. Ainsi, selon le courant choisi par l’école (s’il a suivi une école, car ce n’est pas obligatoire), il pourra suivre les préceptes de Freud, Lacan, Jung… Le psychanalyste n’est donc pas forcément diplômé, et l’activité n’est pas reconnue par la HAS.

Ni psychologue, ni thérapeute, le psychopraticien est un titre non homologué. Pour exercer sous ce titre, il doit suivre et compléter une formation complète en psychothérapie conforme aux normes européennes. Pourtant, le psychopraticien n’a pas obligation de posséder un diplôme reconnu par l’État (contrairement au psychologue et psychothérapeute).

Un praticien en « médecine non conventionnelle » peut être aromathérapeute, praticien EFT, réflexologue, praticien ou spécialiste Reiki… Tant de nouveaux titres émergents et il est difficile de s’y retrouver. Le titre de praticien n’est pas homologué ni réglementé. Il est donc important de s’assurer que le praticien que vous allez consulter a suivi des formations certifiantes dans sa pratique. Ce n’est pas toujours le cas. La crise sanitaire a fait exploser le nombre de faux praticiens, et certains d’entre eux n’ont jamais suivi aucune formation.

Les points sur lesquels se renseigner avant sa première consultation

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De plus, certains professionnels peuvent être amenés à vous vendre, en plus de la consultation, des produits homéopathiques ou des huiles essentielles. Toutefois, certains de ces produits ne peuvent être vendus qu’en pharmacie.

Est-il possible de se faire rembourser les séances de certains professionnels ? Les psychiatres sont remboursés, car ils sont médecins. Concernant les psychologues, quelques séances peuvent être remboursées par certaines mutuelles, ce depuis la crise sanitaire. Il convient de vous renseigner.

Enfin, depuis avril 2022, certains psychologues ont adhéré au programme « MON PSY » : Toute personne (dès trois ans) peut bénéficier d’un accompagnement par un psychologue partenaire (conventionné avec l’Assurance Maladie) : jusqu’à huit séances par an. Pour en bénéficier, vous devez être orienté par un médecin.

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