Nous nous retrouvons aujourd’hui pour un nouvel épisode de Ici commence l’océan, votre rendez-vous mensuel qui traite d’environnement, de comportements écoresponsables ou à l’inverse délétères pour la planète et, surtout, de solutions pour agir de façon plus éco citoyenne, en conscience. Dans ce nouvel article, après avoir étudié les solutions pour repenser notre alimentation ou notre consommation globale d’énergies, focus sur un pan non négligeable de notre empreinte sur la planète : nos déplacements. En effet, en France selon le ministère de l’Environnement, « les transports sont le deuxième secteur émetteur de gaz à effet de serre », et ce après le secteur du bâtiment. Ainsi, en matière de déplacements, il y a une nette marge d’amélioration. Profitons-en !
Un constat : la voiture, toujours majoritaire dans nos déplacements quotidiens
Pour prendre conscience de l’urgence et de la simplicité à agir, posons le constat. Une réalité : nous avons du mal à nous défaire de nos sacro-saintes habitudes, notamment celle relative à l’usage de la voiture. Selon l’INSEE, en fin d’année 2022, nous approchions dangereusement des « 38 millions de véhicules en France », dont seulement 13 % électriques ou hybrides. Dans le même temps, la voiture reste majoritairement dans nos déplacements, en particulier hors des grandes aires urbaines, moins bien desservies en transports en commun.
Résultat ? Un impact considérable de nos modes de transports sur la qualité de l’air que nous respirons et sur la pollution de la planète. Selon l’ADEME, rien qu’à Paris, « les voitures individuelles sont responsables de l’émission de 2,6 millions de tonnes de CO2, soit l’équivalent d’un an de chauffage de 700 000 appartement 3 pièces ». Incroyable, et pourtant bien vrai. Alors, que faire ? Changer notre approche du déplacement et opter pour des solutions plus durables.
Optez pour un mode de transport durable
La réponse semble toute faite. Oui, mais : qu’est-ce qu’un transport durable ? Selon l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économiques), « un transport durable est un mode de déplacement qui intègre le concept d’écono-mobilité ». Ainsi, ce mode de transport « ne met pas en danger la santé publique ni les écosystèmes et combe les besoins de mobilité tout en respectant les principes selon lesquels les ressources renouvelables sont utilisées en quantités inférieures à leur taux de régénération ». Une définition, dense, complexe aussi, qui fait écho à la difficulté que nous avons de relever ce défi ou plutôt à changer de regard au quotidien. Néanmoins, quelques solutions, pleines de bons sens, demeurent simples à mettre en œuvre.
Pensez transports en commun
Tout d’abord, si votre zone d’habitation vous le permet, vous pouvez opter pour les transports en commun. Perçus comme moins pratiques que la voiture, car entrainant moins d’autonomie et une obligation de respect des horaires, ils sont souvent un second choix après la voiture. Pourtant, ils contribuent à limiter les gaz à effet de serre en minimisant l’usage des véhicules personnels. En prime, à l’échelle du pays, les villes sont appelées à renforcer leur offre et les régions se mobilisent aussi afin d’assurer plus de dessertes notamment en zones périurbaines. Alors, qu’il s’agisse du métro, du tram, du bus ou encore du train, regardez si votre trajet domicile-travail ne peut pas simplement être remplacé par un train par exemple. En prime, pendant votre trajet, vous pouvez vous reposer, lire, voir le paysage autrement… Et ça aussi, ça fait du bien !
À bicyclette…
Si le transport en commun n’est pas votre solution, il s’agira peut-être pour vous d’opter pour des nouveaux modes de mobilité. Des moyens alternatifs plus vertueux, tels que le vélo, la trottinette, le skate ou la marche. Eh oui, car nous avons tendance – dans nos vies trop pressées – à oublier que la marche à pied reste un superbe moyen de transport universel. Il est, en prime, bon pour la santé et nous permet de parcourir en moyenne un kilomètre par quart d’heure.
Si la distance est trop grande pour être décemment effectuée à pied, le vélo peut être un superbe compagnon quotidien. Savez-vous, d’ailleurs qu’en ville, c’est le véhicule qui va le plus vite avec trois kilomètres par quart d’heure environ. De plus, étonnement, l’air respiré à vélo est moins pollué que l’air confiné de nos habitacles. Carton plein côté avantages pour le vélo. Et, en prime, le gouvernement a mis en place un plan vélo afin d’aider à l’acquisition de deux roues. Autant en profiter !
Le covoiturage : moins de CO2, la convivialité en plus
Outre les mobilités douces, et notamment lorsque les distances sont trop importantes, il peut être intéressant, et même économique et agréable, d’opter pour le covoiturage en conduisant ou en se laissant conduire. Aujourd’hui, les plateformes nationales ou les réseaux locaux de covoiturage sont nombreux et l’offre ample. Il est devenu facile de trouver un moyen de covoiturer sur ses déplacements, même quotidiens. Une économie basée sur le partage qui réduit considérablement les émissions de CO2, la convivialité en plus. Pourquoi s’en priver ?
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