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Ici commence l’océan #3 partie 1 : Sept façons de changer l’avenir de notre planète

« Ici commence l’océan » est une suite de plusieurs articles sur l’état actuel de notre planète et des solutions concrètes pour changer nos habitudes.

Dans les deux premiers épisodes de « Ici commence l’océan », nous avons d’abord dressé le bilan – nécessaire, grave, urgent – de la situation planétaire. Nous avons aussi évoqué ensemble la notion de jour du dépassement afin de comprendre les contours de cette donnée. Nous avons aussi vu qu’elle atteste de l’usage déraisonnable par l’Homme des trésors que lui offre la Terre. De quoi convenir de l’urgence de se dépasser pour changer l’avenir de notre bonne (trop bonne) vieille Planète bleue ! Et « se dépasser », en la matière, ne demande finalement pas tant de dépassement ! Agir implique uniquement un soupçon de conscience et un peu de volonté dans nos actes quotidiens.

Découvrons ensemble les chiffres concernant les sept grands champs de l’impact environnemental humain, comme autant de domaines dans lesquels agir, à son échelle, rapidement et simplement.

Notre alimentation : la viande à tous les repas, c’est dépassé

Selon la WWF (World Wide Fundation for nature), aujourd’hui, « 70 à 80 % de la déforestation dans le monde provient de la production agricole » telle que menée actuellement. « 90 % des stocks de poissons sont surexploités ou pleinement exploités ». Des chiffres ahurissants qui démontrent à quel point nos modes de production détruisent la planète pour servir des modes d’alimentation qui ne peuvent plus durer. Il est nécessaire de repenser notre façon de s’alimenter pour changer l’avenir. Il est nécessaire de faire cela tout en réduisant aussi le gaspillage alimentaire dont nous sommes acteurs. Et si cela commençait par manger moins de protéines animales ?

Notre consommation d’énergies : se débrancher pour être branché

Côté énergies, le constat n’est pas meilleur ! L’actualité en la matière en atteste. L’énergie manque, n’est pas assez propre et coûte, a fortiori, de plus en cher. En 2018, selon le bilan énergétique de la consommation domestique en France, établi en 2020 par le Commissariat général au développement durable, « 63,5 % des énergies utilisées par les ménages français demeurent des énergies fossiles » (gaz, pétrole ou charbon). Ces mêmes énergies pèsent lourd dans le budget, puisqu’elles représentent environ 1600 euros par an et par foyer. Bien plus qu’un mois de salaire net pour une personne au SMIC à temps complet ! Et si nous commencions par débrancher nos divers chargeurs de la prise lorsqu’ils ne chargent aucun appareil ?

Nos déplacements : ne pas trop relâcher la pression pour changer l’avenir

Selon l’INSEE, fin 2022, nous frôlions les 38 millions de véhicules en France. Selon le site web Caradisiac, spécialisé dans l’automobile, ce chiffre comprend « 13 % de véhicules électriques ou hybrides ». Une belle augmentation pour ces derniers, qui restent toutefois encore rares dans le parc auto national. De plus, il apparaît qu’à l’échelle du pays (notamment hors des grandes aires urbaines) la voiture reste majoritaire pour les déplacements quotidiens. Alors, puisque l’usage des modes de déplacements doux (transports collectifs non polluants, vélos, etc.) demeure limité et parfois inadapté au secteur géographique, en voiture, adoptons de bons réflexes et une conduite responsable. Et si cela débutait par rouler avec la bonne pression de pneus pour éviter la surconsommation ?

Nos déchets : achetez des aliments, pas de l’emballage

changer l'avenir

Du côté des déchets, la situation est aussi sans appel et les moyens d’actions pourtant très simples. Selon le CNIID, Centre National d’Information Indépendante sur les Déchets, les déchets en France représentent aujourd’hui 354 kilos d’ordures ménagères par habitant et par an. Ça déborde ! Et ces déchets sont, selon la même source, valorisés (recyclés) uniquement à hauteur de 20 %. Ils bénéficient d’une gestion dite biologique (compostage, méthanisation) qu’à 14 %, le reste est mis en décharges ou incinéré. Toutefois, quelques gestes simples permettent de réduire le poids de ces déchets à traiter. Et si nous achetions des aliments plutôt que des emballages en privilégiant les grandes contenances ou encore les produits en vrac ?

Nos ordinateurs et autres smartphones : la sobriété numérique, c’est classe !

changer l'avenir

Selon le Labo Société numérique lancé par l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires, en 2021, « 37 % des Français.es disposaient d’au moins un objet connecté dans leur foyer ». Smartphones, ordinateurs et tablettes en tête. De plus, selon le Baromètre du numérique, 89 % des Français avaient une adresse email en 2021. Ainsi, en quelques courtes décennies, le numérique et ses outils sont devenus de fidèles compagnons quotidiens. Et pas uniquement pour les plus jeunes ! Des compagnons tellement proches et devenus « naturels », que nous pensons peu à leur empreinte écologique. Et pourtant. Pour exemple, selon la WWF, la fabrication d’un ordinateur nécessite 240 kg de combustibles fossiles, 22 kg de produits chimiques et 1,5 tonne d’eau. Et si nous options pour la sobriété numérique en gardant notamment ses équipements plus longtemps plutôt que de céder aux modes ?

Retrouvez la suite sur Le Mouvement !

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