Qui ne connait pas Edward Hopper ? Ces toiles montrent et exposent de manière forte la solitude que l’on peut tous ressentir.
Qui est-il ?
Edward Hopper (1882-1967) était un peintre américain très reconnu de son époque. Hopper possédait son atelier à New-York. C’est dans celui-ci qu’il passait des heures à réaliser des toiles qui connaîtront un franc succès. Ses toiles émanent toujours un sentiment d’importante tristesse, de solitude surtout. Pourquoi ce choix ? Hopper veut montrer à travers ses toiles la nostalgie quotidienne que peuvent ressentir les Américains. Il montre aussi l’éternel conflit entre la nature et le modernisme. Ayant pour habitude de peintre des personnages représentant le quotidien de la classe moyenne américaine.
“En général, on peut dire que l’art d’une nation est le plus grand quand il reflète le plus le caractère de son peuple.”
Edward Hopper
Ces problèmes sociaux aux États-Unis, notamment le krach de 1929, se traduisent sur le visage des personnages ou leur comportement. C’est singulièrement pour cette raison qu’il est considéré comme un naturaliste.
Edward Hopper a attendu vingt ans avant de rencontrer le succès. En effet, à sa sortie de l’école d’art de New-York, il donne des cours de peinture et fait des illustrations pour des magazines. Mais quel succès !
La réussite, son triomphe
En 1923, la première toile est vendue à un établissement public. Son succès s’amplifie, sa première exposition lui est consacrée en 1933, Museum of Modern Art de New-York. Les critiques littéraires fusent, s’intéressant à l’évolution de ses œuvres centrés sur la société américaine. Par le biais de ses personnages et des paysages choisis en conséquence, on est frappé par l’authenticité de l’œuvre, la solitude est toujours présente. En réalité, l’artiste a expliqué ne pas s’être inspiré de personnes qu’ils connaissaient pour bâtir ses personnages. Mais il les a représentés comme des individualités pouvant représenter chacun d’entre nous.
L’auteur des œuvres planétaires souhaite montrer la transparence de nos vies quotidiennes. Les scènes sont souvent empreintes de solitude, avec des personnages dont les regards se fuient et qui ont une certaine raideur dans leurs postures.
À l’inverse de nombreux contemporain, Hopper ne se focalisait pas sur la monumentalité new-yorkaise, mais sur la société. En effet, dans les œuvres d’Edward Hopper, seule la solitude et mélancolie de l’individu est exprimé dans les décors (bars, chambres, logements…). Son travail reflète brillamment l’esprit new-yorkais, puisqu’il a passé la grande majorité de sa vie dans cette ville.
Par la suite, de grands réalisateurs ont rendu hommage à ses peintures, comme Alfred Hitchcock, qui s’inspire du tableau Maison au bord de la voie ferrée pour réaliser la maison de son film Psychose, sorti en 1960.
Pour conclure, « Si vous pouviez le dire avec des mots, il n’y aurait aucune raison de le peindre » Edward Hopper.